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Les équipements du motard : ce que votre assurance prend en charge

S’équiper pour rouler à moto n’a jamais été aussi crucial qu’aujourd’hui, tant pour sa sécurité que pour répondre aux exigences légales. Derrière chaque casque, chaque paire de gants ou blouson homologué, se cachent des investissements lourds, qui deviennent de véritables enjeux financiers en cas de sinistre. Mais si la protection du deux-roues est évidente, celle des équipements motocyclistes l’est beaucoup moins : quels accessoires et vêtements la police d’assurance prend-elle réellement en charge ? Tour d’horizon technique, marques de référence à l’appui, pour comprendre jusqu’où votre contrat vous couvre, et comment optimiser la protection de votre précieux matériel.

Assurance moto : la distinction essentielle entre équipements de protection et accessoires

En matière d’assurance deux-roues, la confusion règne souvent entre les notions d’équipements de protection du motard et les accessoires de la moto. Pourtant, ce distinguo conditionne la façon dont le sinistre sera traité et la nature du remboursement espéré. Il s’agit donc d’un point technique fondamental à assimiler lorsque l’on lit son contrat ou que l’on compare les offres du marché, notamment via des spécialistes comme NC Équipements ou Cateau Equipements SA, qui accompagnent de nombreux motards dans leur choix.

Les équipements de protection englobent les vêtements et dispositifs individuels portés par le conducteur et son passager. On y retrouve les marques phares telles que Dainese, Alpinestars, Bering, Garibaldi, Rev’it et Spidi. Ce sont les casques – l’élément de sécurité incontournable, avec des références comme Arai, Shoei ou Bell –, blousons, pantalons, bottes, gants homologués et protections dorsales, sans oublier le gilet airbag de plus en plus répandu sur la route, qui constituent cette catégorie.

  • Casques homologués (norme CE ou NF) : Arai, Shoei, Bell…
  • Gants certifiés (obligatoires en France)
  • Vestes de protection : Dainese, Alpinestars, Bering…
  • Bottes et pantalons renforcés
  • Gilets airbags autonomes ou filaires
  • Protections dorsales externes ou intégrées

À l’inverse, les accessoires regroupent les éléments ajoutés au véhicule pour son confort, sa capacité d’emport ou sa personnalisation, sans modifier sa structure. Cela inclut le top case Oxford, les sacoches, les poignées chauffantes, la selle confort, la bulle racing, les lignes d’échappement ou les porte-bagages. Leur prise en charge dépend de l’option « Accessoires » souscrite dans le contrat.

Catégorie Éléments concernés Marques emblématiques Prise en charge classique
Équipements de protection Casque, gants, pantalon, blouson, bottes, airbag Alpinestars, Dainese, Bering, Garibaldi, Spidi, Rev’it, Arai, Shoei, Bell Optionnelle, souvent forfaitaire ou en valeur à neuf
Accessoires moto Top case, poignées, sacoches, selle confort, bulle, échappement Oxford, Givi, Shad, SW-Motech Plafond exprimé en % ou montant fixe, selon option

Souscrire une assurance adaptés, c’est adopter une démarche proactive pour éviter l’impasse financière en cas de coup dur. Atlantis, motarde expérimentée, en sait quelque chose : après avoir investi plus de 2 000 € dans un équipement complet (Alpinestars, Shoei, et bottes Bering), elle a pu obtenir un remboursement rapide grâce à une option dédiée, après une chute sur route mouillée dans la région lyonnaise. Choisir de n’assurer que la moto, c’est ainsi risquer des frais inattendus. Pour aller plus loin sur l’équipement, découvrez les conseils sur les indispensables en scooter.

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Comment évoluent les garanties pour accessoires et équipements ?

La question du périmètre de la garantie a évolué avec la professionnalisation du secteur et l’explosion des équipements techniques. Depuis 2020, la plupart des assureurs proposent deux niveaux de couverture. La garantie dite « de base », incluse dans certaines formules (généralement à hauteur de 10 % de la valeur du véhicule), et l’option « Accessoires et Équipements » qui peut couvrir jusqu’à 10 000 €, offrant un filet de sécurité digne de ce nom. Cette évolution répond à la demande croissante d’assurance personnalisée, incarnée par les clients aficionados de marques techniques telles que Spidi, Rev’it ou Garibaldi qui n’hésitent plus à assembler tenues complètes coûtant plus de 1500 €.

  • Plafond d’indemnisation modulable : 1000, 2000, 4000, 6000, 8000, 10 000 € pour les grosses cylindrées
  • Possibilité de souscrire la garantie à la prise du contrat ou en cours, moyennant une prime ajustée
  • Couverture étendue sur les sinistres principaux : vol, accident, incendie, forces naturelles

À retenir : s’assurer exige de vérifier l’exhaustivité des garanties, les modalités de calcul de la vétusté et d’anticiper les exigences en matière de justificatifs (factures d’achat, photos, déclaration sur l’honneur).

Formule Plafond maximum (moto >50 cm3) Spécificité
Équilibre 10 % de la valeur du véhicule Standard, bonus fidélité éventuel
Option Équipements Jusqu’à 10 000 € Plafond personnalisé et extension à tous les vêtements/airbag

L’essor des accessoires et équipements connectés pose enfin de nouvelles questions qui seront abordées davantage dans la suite : en 2025, capteurs intelligents et airbag électronique entrent dans la danse de la garantie…

Le périmètre de la garantie équipement du motard : qu’est-ce qui est couvert en 2025 ?

Le besoin de protection financière des motards ne cesse de croître, à la mesure de la technicité et du coût des équipements de sécurité moderne. Pourtant, toutes les assurances n’appliquent pas les mêmes standards quant à la liste des matériels pris en charge. En 2025, les compagnies spécialisées proposent des options qui s’alignent sur la réalité des besoins des usagers, parfois sous la pression des grandes marques comme Dainese ou Rev’it, très présentes dans l’univers urbain et sportif.

  • Casques (Arai, Shoei, Bell) : toujours en tête de liste, y compris modèles sportifs et modulables ;
  • Gants (tous modèles normés CE) : du simple gant d’été au gant piste chauffant (Bering, Alpinestars, Spidi) ;
  • Vestes, blousons et équipements textiles (oft-mentionnés dans les contrats) ;
  • Bottes de protection (Bering, Garibaldi…), pantalons renforcés, jeans moto spécifiques ;
  • Dispositifs électroniques personnalisés : gilets airbags autonomes ou filaires, parfois plastrons connectés.

À l’inverse, certains équipements restent exclus ou soumis à forte restriction. La vétusté et les normes de certification (NF ou CE) jouent ici un rôle prépondérant. Les assureurs exigent désormais quasi systématiquement les factures d’achat pour déclencher l’indemnisation, et certains n’acceptent que des équipements achetés auprès de distributeurs agréés comme Cateau Equipements SA. Le but ? Lutter contre la fraude mais aussi garantir la qualité des matériels protégés.

Équipement Couverts par défaut Optionnel ou exclu Recommandation
Casque homologué Oui (avec justificatif) Si non certifié Privilégier Arai, Shoei, Bell
Gants normés CE Oui Non normés exclus Alpinestars, Bering, Spidi
Gilet airbag Oui Non normé Aucun abattement pour vétusté
Blouson moto textile Oui Sous réserve d’homologation Dainese, Rev’it
Accessoires électroniques Optionnels Si fixé de façon temporaire, non garanti Facture impérative

Faire un point sur son parc d’équipement dès la souscription, envoyer chaque nouvelle preuve d’achat à son assureur, voilà la pratique du motard averti. Certains optent pour un suivi digitalisé sur smartphone (photos des factures, archive cloud), pour ne pas se retrouver démuni en cas de coup dur. Pour ceux qui découvrent l’univers du deux-roues ou veulent sécuriser leurs premiers achats, les plateformes spécialisées comme NC Équipements ou les reportages sur le quotidien des professionnels de la sécurité routière rappellent que chaque pièce a sa raison d’être et mérite d’être assurée à sa juste valeur.

Cas pratique : l’indemnisation après sinistre

Victor, jeune permis moto légère, vêtu d’un ensemble Dainese flambant neuf acheté après avoir suivi un parcours simplifié pour décrocher son permis, chute lors d’une glissade imprévue à la sortie d’un rond-point. Résultat : blouson lacéré, gants inutilisables, casque endommagé. Avec la garantie équipement activée via son assureur, il récupère 75 % du prix d’achat de chaque article (d’après le barème de vétusté), à l’exception de son airbag, remboursé à neuf.

  • Pensez à fournir photos, relevés de police et factures pour activer la prise en charge.
  • En l’absence de facture, une déclaration sur l’honneur détaillée peut parfois permettre de débloquer une indemnisation.
  • Attention : sinistre responsable ou défaut de respect du code de la route peuvent réduire, voire annuler, vos droits à indemnisation.

Les motards les mieux préparés multiplient donc les précautions contractuelles. Mieux vaut “sur-assurer” légèrement ses équipements que devoir en racheter l’intégralité. La suite de l’article portera sur les aspects techniques du calcul de vétusté et l’optimisation du plafond d’indemnisation.

Calcul de la vétusté des accessoires et équipements : comprendre son indemnisation

L’indemnisation liée à la destruction ou au vol de vos équipements dépend d’un critère phare : la vétusté. Cette notion, trop souvent négligée, s’avère décisive dans le montant remboursé – un blouson Dainese de 300 € acheté il y a deux ans ne vaudra plus jamais autant dans le calcul de l’assurance. Toutefois, certains équipements dérogent à la règle, une subtilité que les assureurs ne communiquent pas toujours ouvertement.

  • Vétusté de 14 % pour matériel acheté depuis moins d’un an
  • 25 % de décote entre un et deux ans
  • 16 % de réduction par année supplémentaire (vétusté cumulable jusqu’à 90 %)
  • Gilet airbag : remboursement à neuf, quel que soit son âge, en cas de sinistre couvert

Chaque ticket de caisse, facture en ligne ou certificat d’authenticité joue ici un rôle critique. Chez EPA Nîmes par exemple, un système digitalisé accompagne les acheteurs pour archiver ces précieux justificatifs. Il suffit ensuite d’un simple envoi électronique pour accélérer le processus de remboursement. Mais attention : certains assureurs restreignent la durée de prise en charge à un sinistre par an, et peuvent appliquer une franchise ou ajuster le plafond en fonction de la typologie du contrat souscrit.

Âge de l’équipement Taux de vétusté Indemnisation réelle
Moins d’1 an 14 % 86 % du prix d’achat
1 à 2 ans 25 % 75 % du prix d’achat
Par année supplémentaire 16 % Cumul jusqu’à 90 % (minimum de 10 % remboursé)
Airbag 0 % Remboursé à neuf

On mesure ainsi que l’entretien d’une archive réelle de ses achats est indissociable d’une bonne gestion d’un parc d’équipements, surtout si l’on varie les usages (piste et route, comme chez Garibaldi ou Alpinestars).

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Optimisation et erreurs à éviter lors de la déclaration

Le cas d’un accessoire acheté d’occasion, ou sans facture : certains assureurs acceptent une déclaration sur l’honneur avec estimation objective, mais celle-ci reste à l’appréciation de l’expert mandaté. D’autre part, vouloir sur-évaluer la valeur des accessoires, ou omettre volontairement un élément clé (absence d’homologation européenne ou élément non déclaré dans le contrat), peut se solder par un refus partiel ou total d’indemnisation.

  • Archivez chaque preuve d’achat dès réception ;
  • Photographiez l’état initial du matériel, idéalement avec sa référence ;
  • N’hésitez pas à demander une mise à jour du contrat à chaque gros achat d’équipement ;
  • Soyez vigilant aux exclusions figurant dans les petits caractères du contrat ;
  • Pensez à négocier la franchise et la fréquence de sinistres couverts si vous roulez régulièrement.

Le prochain sujet abordera les stratégies avancées pour choisir le plafond d’indemnisation, en fonction de la moto, de l’usage et du profil du motard, mais aussi le poids des marques (Dainese, Shoei, Spidi…) sur la valeur de revente et la perception qualitative des assureurs.

Personnaliser sa couverture : choix du plafond d’indemnisation et impact sur la prime

Choisir un plafond de garantie adapté relève d’un raisonnement aussi stratégique que technique. Les formules 2025 adoptent une flexibilité inédite, autorisant l’assuré à moduler le montant maximal remboursé pour ses équipements et accessoires selon ses besoins réels. Les montants disponibles oscillent de 500 €, pour équiper un scooter urbain, jusqu’à 10 000 € pour un motard sportif ou baroudeur ayant opté pour le « full package » chez Dainese, Rev’it ou Spidi.

  • Équipement standard urbain (casque, gants, petit blouson) : plafond recommandé de 1 000 €
  • Tenmoto GT complète (Shoei, Alpinestars, Bering, Spidi) : entre 2 000 et 4 000 €
  • Moto premium + accessoires personnalisés (top case Oxford, batterie lithium, veste airbag Rev’it) : 6 000 € et plus
  • Quad ou moto verte adaptée à la randonnée : plafonds spécifiques selon usage et prix des accessoires
Type de véhicule Plafond conseillé Prime estimée/mois
Scooter 50 cm3 500–1 000 € 5–10 €
Moto >50 cm3 (plaisir/trajet quotidien) 2 000–4 000 € 10–20 €
Gros cube/Adventure 6 000–10 000 € 20–40 €

À cette personnalisation s’ajoute l’ajustement permanent possible en fonction de la vie du motard : nouvelle acquisition chez Dainese, remplaçant son ancien blouson Garibaldi, engagement sur circuit avec casque Bell spécifique, ou simple achat de bottes homologuées Rev’it lors des soldes.

  • Prime adaptée selon la valeur globale déclarée
  • Modification en ligne ou via l’application mobile de l’assureur
  • Possibilité de déclaration groupée lors d’un renouvellement d’équipement
  • Négociation possible en cas d’équipement de grande valeur (marques premium, customisation rare)

Cette adaptabilité séduit une jeunesse motarde en pleine expansion, mais suppose une discipline accrue dans la tenue du dossier équipement. Les assureurs s’appuient sur les tendances de marché observées chez des distributeurs tels que NC Équipements, qui voient exploser l’achat groupé de vêtements techniques à la sortie du permis. Pour optimiser sa couverture, il est fortement recommandé de comparer les différentes possibilités sur des plateformes comme Garage Ouvert.

Innover dans le choix de l’assurance pour anticiper les risques spécifiques

Avec la multiplication des vols d’équipements en consigne, dans les parkings ou lors des pauses longues, certains assureurs proposent aujourd’hui des extensions spécifiques à ces risques. Par exemple, un supplément « protection arrêt prolongé » couvrira le vol d’un ensemble Dainese déposé sur la moto lors d’un arrêt trajet. De même, la prise en charge des accessoires électroniques (caméra embarquée, dashcam) s’intègre peu à peu dans la couverture, à condition que la facture et la preuve de montage soient fournies.

  • Extension contre vol hors usage
  • Option raccord vélo/moto pour équipements polyvalents
  • Bonus fidélité en cas d’absence de sinistre sur plusieurs années
  • Équipements enfants passagers désormais couverts dans certaines offres

En résumé, la personnalisation fine de la garantie équipement devient un enjeu central, renforcé par la diversité de l’offre produit (Spidi, Rev’it, Oxford, Shoei, etc.). La transition vers la section suivante nous amènera à explorer les particularités de la déclaration de sinistre et les démarches à privilégier pour un remboursement rapide et efficace.

Procédure de déclaration de sinistre et optimisation de l’indemnisation : bonnes pratiques et pièges à éviter

En cas de sinistre touchant vos équipements ou accessoires, la rapidité et la méthodologie de la déclaration font toute la différence. Les assureurs, confrontés à une hausse de demandes depuis le boom des équipements high-tech (airbag électronique, gants connectés…), se montrent de plus en plus exigeants sur la conformité et la documentation. Une préparation minutieuse s’impose donc pour espérer obtenir une indemnisation à la hauteur du préjudice subi.

  • Réunir l’ensemble des factures et justificatifs dans un dossier numérique
  • Déclarer le sinistre sous 5 jours ouvrés (accident) ou 2 jours en cas de vol
  • Joindre des photos des équipements endommagés ou volés sous plusieurs angles
  • Rédiger une déclaration sur l’honneur pour chaque pièce non facturée
  • Consulter le rapport d’expert, si missionné par l’assurance pour une estimation sur site

Les assureurs demandent souvent un dépôt de plainte (en cas de vol), la copie du rapport de police et la transmission rapide du dossier complet. Chez certains, comme ceux recommandés par NC Équipements, un conseiller dédié accompagne l’assuré tout au long du parcours, du dépôt initial à la présentation de la facture finale, en passant par l’expertise (si nécessaire).

Étape Délai moyen Documents principaux
Déclaration du sinistre 2 à 5 jours Contrat, rapport police, photos, factures
Évaluation de l’expert 1 à 2 semaines Rapport détaillé, justificatifs d’achat
Indemnisation Jusqu’à 1 mois RIB, accord de remboursement

Les pièges à éviter sont nombreux : omission de déclaration d’un accessoire récent ; oubli de mentionner un équipement prêté ; discordance entre facture et déclaration sur l’honneur ; ou encore non-respect du délai légal de déclaration. Les assureurs peuvent alors minorer significativement l’indemnité, voire refuser de couvrir certains articles. L’anticipation, en archivant méthodiquement chaque acquisition et en mettant à jour son contrat dès l’ajout d’un nouvel équipement (par exemple une dorsale Rev’it ou une caméra Oxford), garantit la meilleure réactivité possible.

  • Anticipez les sinistres en préparant chaque déclaration sur smartphone ou ordinateur portable
  • Évitez de remplacer un équipement endommagé avant l’accord écrit de l’assureur
  • En cas de contestation, privilégiez la médiation interne avant tout recours externe
  • Pensez à consulter régulièrement les évolutions réglementaires qui pourraient impacter votre protection
  • Pour les équipements spécifiques (handicap, adaptation), référez-vous aux conseils de Garage Ouvert

Finalement, l’assurance des équipements et accessoires de moto ne se résume pas à un simple ajout contractuel : il s’agit d’une démarche technique, évolutive, qui engage le motard comme l’assureur. Que l’on roule en Spidi urbain, en Dainese piste ou en Bering aventure, l’exhaustivité et la rigueur de sa couverture font toute la différence entre continuum de passion et casse-tête post-sinistre.

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